Hello les p’tits elfes !
Je vous laissais la dernière fois avec mon avis coup de coeur sur l’excellentissime tome 1 de la duologie Aeternia, de Gabriel (le sadique) Katz. Me revoici aujourd’hui, cette fois pour ma chronique du tome 2, tout aussi captivant, et qui fut lui aussi un coup de coeur !
Je profite de quelques jours de congé et donc d’un rythme légèrement moins soutenu qu’à l’accoutumée pour lire un peu plus. Et, chanceuse que je suis, j’enchaîne les très bonnes lectures ! Autant vous dire que je suis RA-VIE ! J’ai lu ce deuxième tome en lecture commune avec ma copine Cranberries, du blog Les Petites Addictions de Cranberries. Et heureusement ! L’une comme l’autre avons eu besoin de nous épancher à plusieurs moments pendant notre lecture, à coup de « Aaaaaaaaaaaaaaaaargh! », de « Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuurs! », ou encore de « Mais nooooooooooooooooon! » ou « Je le savais! ».
Vous l’aurez compris, Gabriel a encore fait fort pour mettre nos nerfs à rude épreuve ! Sans plus tarder, je vous livre donc mon avis sur le dernier tome de cette duologie, qui m’a lui aussi complètement retournée, encore plus que je ne pouvais l’imaginer.
Auteur : Gabriel Katz
Éditions : Scrineo
Pages : 416 pages
Date de sortie : 28 août 2015
ISBN-13 : 9782367403281
Genre : Fantasy
Langue de lecture : Français
Résumé :
C’est l’heure du duel décisif entre les deux camps qui s’entredéchirent pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s’affronter sur le sable de l’arène, un combat qui peut faire basculer le destin d’un peuple entier. Mais quelques heures à peine avant le coup de gong, le culte du Prophète a perdu son champion. Qui affrontera le Corbeau, redoutable gladiateur du Temple ?
Déchirée par les luttes de pouvoir, la plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte millénaire de la Grande déesse, menacé par celui d’Ochin qui se répand comme un raz-de-marée, n’a plus qu’un recours : la violence. Entre complots, combats et trahisons, chacun lutte pour sauver sa place et parfois sa vie…
Chronique :
La fin du premier tome me laissait complètement chamboulée, presque traumatisée. Une lecture doudou plus tard (il m’a bien fallu ça pour me remettre d’aplomb), j’étais prête à attaquer la lecture de ce tome 2, L’envers du monde. Titre pour le moins prometteur, et je peux vous assurer qu’à sa lecture, il n’y a pas que le monde qui était à l’envers !
Tout au long de ce tome, le culte de la Grande déesse et le culte d’Ochin s’affrontent dans des combats d’une violence rare. L’action est prenante, stressante, poignante… à maintes reprises au cours de ma lecture j’ai dû retenir mon souffle, pour ensuite assaillir ma comparse de LC de messages pour lui partager mon ressenti et crier ma frustration, ou parfois mon soulagement. Comme dans le premier tome, les chapitres sont très courts, ce qui convient parfaitement au rythme du récit. On passe régulièrement d’un camp à l’autre, d’un groupe de protagonistes à l’autre, et cet enchaînement de chapitres courts fonctionne très bien. Encore une fois, il me fut quasi impossible de reposer le livre, tant il m’était impensable de ne pas connaître le fin mot de l’histoire.
L’intrigue est extrêmement bien ficelée et en refermant ce roman, il m’a fallu quelques minutes pour assimiler ce que je venais de découvrir et que je n’avais absolument pas vu arriver. Toutes les pièces du puzzle s’imbriquent parfaitement, tous les indices semés ça et là prennent tout leur sens… Quel génie! Je suis bluffée… et admirative ! La réputation de ce roman n’est plus à faire, mais force m’a été de constater qu’elle n’est pas du tout usurpée, loin de là. Un vrai coup de massue coeur, vous dis-je !
L’écriture de Gabriel Katz est toujours aussi efficace. Fluide, addictive, entraînante, on dévore ses mots ligne après ligne, page après page. Encore une fois, son esprit machiavélique nous cloue sur place ! J’ai maintenant hâte de découvrir ses autres romans, pour retrouver cette plume rythmée que j’ai particulièrement appréciée.
J’ai adoré retrouver mes personnages chouchous, Desmeon, Synden, Varian… on tremble pour eux, souffre pour eux, craint pour eux… Retrouver le sarcasme de Desmeon fut un réel bonheur, j’ai encore eu quelques jolis fous rires grâce à son sens de la répartie ! C’est d’ailleurs LE personnage coup de coeur de ce dyptique, et je dois avouer qu’il me manque déjà un peu…
Je pourrais vous parler de ce roman (et de cette duologie) encore longtemps, mais je pense que vous avez compris. Je suis ressortie de ma lecture complètement retournée, et surtout, triste de devoir quitter cet univers et ces personnages uniques en leur genre. Une lecture que je n’oublierai pas de si tôt, et qui me confirme que Gabriel mérite amplement cette réputation d’auteur sadique qui aime torturer ses lecteurs… mais pas que !
Voilà les p’tits elfes, de quoi j’espère vous donner envie de découvrir ce dyptique si ce n’est pas encore fait ! Passez une excellente journée, faites de bonnes lectures et à bientôt !
Je confirme qu’il a bien fallu nous épancher pour survivre à cette lecture !
Mais quel coup de cœur magistral malgré tout ! <3