Coucou les p’tits elfes !
Me revoilà avec un article d’un nouveau genre ! Cette catégorie était prévue depuis le lancement du blog, il ne manquait plus qu’un ou une candidate pour lui donner vie ! Voilà qui est maintenant fait, grâce à la gentille participation de l’auteure de « La Prophétie des Enfers », j’ai nommé Emilie C. Tanengam !
Vous l’aurez compris, la nouvelle rubrique que je vous présente aujourd’hui n’est autre que la catégorie « Interviews ». Vous pourrez donc retrouver ici des interviews diverses et variées, qui j’espère vous intéresseront et vous en apprendront un peu plus sur les différents participants.
Je tiens donc à commencer cet article en remerciant très sincèrement Emilie d’avoir accepté d’être en quelque sorte le cobaye de cette nouvelle rubrique 🙂
Trêve de clavardage, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Emilie, voici une petite biographie (tirée du site consacré à son premier livre, que vous pouvez consulter ici) sur cette jeune auteure à découvrir :
« E.C.Tanengam est née à Genève en 1988, où elle a grandi et étudié. Elle a baigné très tôt dans la lecture, grâce à ses parents qui lui racontaient des histoires le soir. Ainsi, dès qu’elle a su écrire, elle s’est mise à coucher sur le papier les aventures qui peuplaient ses pensées.
Vers l’âge de 18 ans, poussée par ses professeurs du collège, elle a intégré les Lettres à l’Université de Genève, avant de finalement se tourner vers le domaine fort cartésien de la Finance.
La passion d’écrire ne l’a toutefois jamais abandonnée et voici quatre ans, elle a commencé à imaginer l’univers de « La prophétie des Enfers », qui s’est développé au fil des mois et des années pour finalement être publié chez Harlequin HQN en juin 2014.
Ce premier livre venant tout juste d’être édité, elle peut à présent se concentrer sur l’écriture de la suite des aventures d’Emmanuelle et d’Erael. »
Maintenant que vous en savez un peu plus sur elle, je vous invite à découvrir les réponses aux questions que je lui ai posées :
1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis imaginative, généreuse, passionnée, susceptible, têtue, avec un humour que ne fait rire que moi mais que j’assume (ndlr : tiens, je me sens moins seule d’un coup !). Je suis une grande fanatique de chocolat (ndlr : question piège, chocolat belge ou suisse ? :P) et des siestes. Je suis blonde avec des grands pieds (il paraît que ça ne se voit pas en talons). Je bosse dans la finance, mais je vis dans les lettres. J’ai deux chats, un chien et une licorne (dans mes rêves).
2. Quels sont tes 5 livres préférés de tous les temps ?
Harry Potter a profondément marqué mon enfance et mon adolescence. J’ai lu le premier tome vers mes 11 ans et j’ai grandi en compagnie du sorcier. Ainsi, je n’ai pas cinq livres préférés, mais sept : les sept tomes de J.K.Rowling que j’ai lus et relus jusqu’à mes vingt ans et que je compte relire dans l’année à venir. Évidemment, il y a d’autres lectures que j’ai adorées, mais je ne peux assurer qu’elles resteront toute ma vie dans mon esprit. Harry Potter a été important pour moi à des phases cruciales de mon existence. Je doute qu’un jour un autre livre puisse rivaliser avec cela.
3. Tu dois t’exiler pour le reste de ta vie sur une île déserte, et tu as le droit d’emmener avec toi un personnage de livre (écrit par toi ou non) et trois objets, quels sont-ils ?
J’emmènerais Merlin, qu’on retrouve dans « La prophétie des Enfers » car, de par ses quelques siècles d’existence, il aurait plein de choses à me raconter. Ce serait mieux que n’importe quels films, émissions TV ou séries (je doute qu’on ait le WiFi sur cette île). Il est également assez intelligent et débrouillard pour nous construire un radeau histoire de regagner le continent, ou, si cela n’est pas possible, d’aller pêcher des gros poissons au large, ce qui est toujours utile.
Je ne prendrais qu’un seul objet : une baguette magique. Avec elle, je pourrais facilement me construire une maison, créer tout ce que je veux sur mon île, faire apparaître une plume et du papier pour écrire mes aventures de Robinson Crusoé, et garder éloignées les bêtes féroces et les araignées.
4. Si je te dis les mots: bonheur, rêve, dégoût, pouvoir, tu me réponds ?
Bonheur : Regarder ce que l’on a déjà avec des yeux neufs, le cœur plein de gratitude pour la chance que l’on a d’être en vie.
Rêve : Dans mon dernier rêve, j’étais Godzilla et je nageais près de New York. J’ignore ce que cela veut dire, mais je crois que cela vaut mieux ainsi.
Dégoût : Les vers de terre, les limaces et quand on parle « toilettes » à table.
Pouvoir : J’ai la chance d’avoir un super pouvoir : l’imagination. Grâce à ce don, je peux visiter des endroits où nul n’est allé, être une sorcière, une magicienne ou un ver de terre (ah non, pas ça !), et n’être jamais à court de bonnes histoires à raconter le soir.
5. Quels sont ton meilleur et ton pire souvenirs en tant qu’écrivain ?
Le meilleur souvenir, ce fut lorsqu’il y a un an, j’ai reçu un email de la part d’Harlequin HQN me disant qu’ils voulaient publier « La prophétie des Enfers » : ça a été une vraie surprise ! Ils avaient répondu vraiment très rapidement, à peine une semaine après l’envoi de mon manuscrit. Pour moi, c’était vraiment une grande étape, car j’écris depuis toujours et quec’était vraiment un rêve qu’il me tenait à cœur de réaliser.
Mon pire souvenir réside la veille de la sortie du livre. J’étais très angoissée quant à la réception de ce roman. J’avais écrit cette histoire pour moi, sans imaginer un jour que des yeux autres que les miens la liraient. Mais soudain, c’était là : le 25 juin 2014 était presque arrivé et j’étais paniquée. De quoi avais-je peur ? Que personne n’en veuille, des critiques, d’avoir, je crois, une partie de ce que j’étais exposée à la vue de tous. Ce livre, c’est un peu de moi, un peu de ceux que j’aime, un peu de ce en quoi je crois. Ce n’est pas toujours facile de se dévoiler autant.
6. Quelle est la chose qui t’agace/te plaît le plus dans un livre (à la fois au niveau lecture et écriture) ?
Ce qui m’agace le plus dans un livre, au niveau de l’écriture, ce sont les fautes d’orthographe. Pour moi cela décrédibilise presque l’ouvrage et serait suffisant pour que je ne veuille pas continuer à le lire s’il y en a trop. Faire des fautes, cela arrive bien sûr à tout le monde (moi la première) mais quand il s’agit de publier un livre en vue de le vendre, il faudrait vraiment se faire relire, pour en éviter un maximum. (ndlr : tu prêches une archi-convaincue avec cette réponse, je n’aurais pu dire mieux !)
Au niveau de la lecture, je n’apprécie pas quand un livre me fait trop penser à un autre, où tu as l’impression que l’auteur a fait du copier-coller d’une histoire à succès, au lieu de faire appel à son imagination pour créer quelque chose de neuf.
Ce qui me plaît le plus d’un point de vue de l’écriture, c’est quand l’auteur a un style fluide et agréable, presque chantant. Adorant la poésie, j’aime pouvoir en retrouver un peu dans les fictions, avec pourquoi pas, des rimes, des tournures de phrases intéressantes, où tu sens que l’écrivain a cherché à transmettre une émotion avec un son. J’apprécie aussi quand un auteur ne cherche pas à être pédant et que son style demeure abordable. (ndlr : comme avec « La prophétie des Enfers » somme toute 😉 )
D’un point de vue de la lecture, j’aime les livres qui vont me faire vivre de vraies émotions, où je vais être transportée dans l’univers de l’auteur, où je vais rire, pleurer, ou frémir.
7. Comment faire pour écrire tout en ayant un autre job à côté comme c’est ton cas ?
C’est une question de passion. J’aime écrire, j’ai toujours adoré cela, et quand il y a vraiment ça qui vit en vous, cela ne pose pas de problème d’y réserver ses soirées et ses week-ends. Au contraire, c’est un réel plaisir ! Je n’ai jamais vu l’écriture comme un travail, et si un jour, l’inspiration me manque ou que la fatigue se fait trop sentir, je reporte au lendemain… Je n’écris que lorsque l’envie me prend, et non pas comme une machine. J’essaie, malgré tout, d’écrire ne serait-ce qu’une ligne par jour. Comme ça, même si ce n’est que quelques mots, j’ai l’impression d’avoir avancé un petit peu ! (ndlr : eh bien chapeau !)
Voilà les amis, cette première interview est à présent terminée ! Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous recommande de foncer sur le premier livre d’Emilie, publié donc chez Harlequin HQN le 25 juin 2014, dont vous pouvez retrouver ma chronique ici.
Des bisous à toutes et tous et encore un tout grand merci à toi Emilie pour avoir ouvert le bal !
Un grand merci pour cet interview et le temps qu’à pris Emilie à répondre aux questions.
Une genevoise, ça ne peut être que quelqu’un de bien 🙂 (hihi). Plus sérieusement, c’est agréable de voir que même certains auteurs ont la même aversion des fautes d’orthographe dans les publications qu’une bonne partie des lecteurs.
Pour le reste, bravo. Et merci 🙂
Héhé très chouette comme rubrique ! J’ai hâte de lire d’autre interview d’auteurs 🙂
Enfin ça m’a donné encore plus envie de lire son livre mais je veux attendre qu’il y ai un peu plus que 1 tome pour commencer ! (bon y a des chances que je craques quand même avant mais…
Merci! Ça fait toujours plaisir de voir que ça intéresse 🙂 Tiens-moi au courant si tu craques hein 🙂
Bizz
Merci beaucoup Ellen pour avoir pensé à moi pour ce premier interview ! C’était un plaisir que de répondre à tes questions !
Arkady, hésite-pas à donner ton avis si tu craques avant (ou après) la publication du tome 2 (que je suis en train d’écrire !) 🙂
Merci à toi Emilie 😀