Auteur : Paolo Giordano
Traducteur : Nathalie Bauer
Éditions : Points
Pages : 342 pages
Prix : 7,10€
Date de sortie : 3 mars 2011
ISBN-13 : 9782757817520
Genre : Contemporain
Langue de lecture : Français
Titre original : La solitudine dei numeri primi
Langue originale : Italien
Lu et chroniqué par : Arkady
Vous vous en souvenez peut-être, pour fêter l’ouverture du blog (il y a déjà deux mois), j’avais organisé un concours pour remporter le livre de son choix. Ce concours a été remporté par Arkady, qui avait choisi de découvrir « La solitudes des nombres premiers », de Paolo Giordano. Suite à cela, je lui ai proposé, si elle le souhaitait, de partager son ressenti sur cette lecture via mon blog. Voici donc sans plus tarder son avis ! Merci Arkady pour ce retour !
Résumé :
Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d’en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l’autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s’éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu’Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Chronique :
J’avais entendu parler de ce livre lors de mes détours sur le net et il m’avait assez bien tenté, malgré qu’il s’agisse d’un style de livre que je ne lis pas énormément. Je remercie donc fortement Caladhiel qui a organisé le concours qui m’a permis d’obtenir et de lire ce livre que j’ai apprécié.
Séparé en plusieurs parties, le livre raconte la vie d’Alice et Mattia, de leur tendre enfance à l’âge adulte, en se concentrant plus particulièrement sur leur adolescence, montrant ainsi les troubles de cette période difficile.
Nous suivons leurs vies respectives du point de vue d’un narrateur omniscient, ce qui nous permet de réellement comprendre les sentiments de nos deux protagonistes mais aussi des personnes les entourant.
Bien que n’étant pas un livre aux multiples rebondissements, on a tendance à tourner les pages pour connaître la suite de la vie de nos deux « héros », pour savoir comment la vie va les éprouver encore.
L’écriture, par moment poétique, par moment claquante, permet à l’auteur de traiter de sujets difficiles tels que l’anorexie, l’automutilation ou la solitude sans rentrer dans la mélancolie. En effet, bien qu’étant la trame de fond du livre, on n’y retrouve pas de discours moralisateur ou de scènes tristes à en pleurer. Il arrive à rester dans le rôle du narrateur qui décrit la vie sans rien juger. Malgré cette distance, l’auteur parvient à nous attacher à ses personnages, tant principaux que secondaires, on en viendra donc à détester les uns ou à aimer les autres.
Cependant, même si j’ai beaucoup apprécié le style littéraire de ce livre, j’ai eu du mal par moment à lui pardonner ses lenteurs et ses détours qui m’ont parfois ennuyée au point de me faire hésiter à passer quelques pages pour avancer plus vite.
En bref, c’est pour moi un livre intéressant et très agréable à lire et qui mérite quand même une note au-dessus de la moyenne grâce à l’écriture de son auteur. Je lui mettrais donc un 3/5.
La note d’Arkady :
Voilà les p’tits elfes, j’espère que cette surprise vous aura plu !
merci pour la chronique Arkady. Je ne connaissais pas du tout ce titre, et j’avoue qu’il ne me tente pas spécialement – mais c’est sympa de lire ce que les lecteurs/trices en pensent 🙂
j’avais bcp aimé ce roman