Auteur : Amanda Stevens
Traducteur : Philippe Cornu
Éditions : Harlequin
Série : The Graveyard Queen #3
Pages : 376 pages
Prix : 7.20 €
Date de sortie : 1er novembre 2014
ISBN-13 : 9782280309721
Genre : Suspense-Thriller
Langue de lecture : Français
Titre original : The Prophet
Langue originale : Anglais

Résumé :

Chaque cimetière a son histoire. Chaque tombe, ses secrets.

Au loin, elle aperçoit la silhouette familière d’un homme se diriger vers elle. Malgré le masque d’assurance qu’elle s’efforce d’afficher, Amelia Gray se sent blêmir. Robert Fremont est de retour. Une fois encore, cet ancien policier aux yeux constamment dissimulés derrière d’opaques lunettes de soleil est venu lui demander son aide. Pourquoi l’a-t-il choisie, elle, une simple restauratrice de cimetières, pour tenter d’élucider le meurtre qui a ébranlé la ville dix ans plus tôt ? Amelia ne le sait que trop bien, hélas ! Fremont est le seul à avoir perçu le don terrible et étrange qu’elle cache depuis l’enfance… Bien que désemparée, elle accepte la mission qu’il lui confie. Mais, tandis que ses recherches la mènent dans les quartiers obscurs de Charleston, elle comprend bientôt qu’elle n’a plus le choix. Si elle veut remporter la terrible course contre la montre dans laquelle elle s’est lancée, elle va devoir solliciter le concours de l’inspecteur John Devlin. Cet homme sombre et tourmenté dont elle est follement amoureuse, mais qu’elle doit à tout prix se contenter d’aimer de loin…

Chronique :

Je remercie une fois encore les Éditions Harlequin pour leur confiance et cette lecture pour le moins envoûtante.

Après avoir dévoré les deux premiers tomes de cette série alliant mystère, suspense et fantastique (et les avoir adorés l’un comme l’autre), c’est tout naturellement qu’il me tardait de me plonger une nouvelle fois dans l’univers d’Amelia Gray, cette restauratrice de cimetière hors du commun.

Et pour la troisième fois, le charme et la magie ont opéré. Cet univers si réaliste et effrayant à la fois, ces descriptions qui nous filent la chair de poule, cette ambiance si particulière… Amanda Stevens a encore fait mouche !
Ce troisième volume apporte pas mal de réponses aux questions laissées en suspens dans les deux tomes précédents, tout en bénéficiant d’une intrigue riche et toujours aussi délicieusement énigmatique.

Au bout de ce troisième volet, l’auteure a tellement réussi à me séduire par son style que j’ai bien envie de me pencher de plus près sur ses autres titres, qui semblent d’ailleurs assez nombreux. Sa plume est fluide et se savoure avec délectation. Une écriture tellement imagée et onirique que l’on visualise le moindre endroit ou phénomène décrit au fil de la lecture.

Les personnages ne sont pas en reste non plus : on retrouve Amelia et Devlin, ainsi que d’autres personnages croisés pendant le premier tome et quelques nouveaux venus. Encore une fois, ils sont traités avec beaucoup de talent, on frissonne et tremble avec eux, on ressent les mêmes sensations, les mêmes menaces… J’ai en outre beaucoup aimé l’évolution d’Amelia, qui prend ses propres décisions et les assume quelles qu’en soient les conséquences. Devlin quant à lui est toujours aussi mystérieux et torturé, j’ai beaucoup aimé le retrouver et apprendre à mieux connaître son histoire et son vécu.

Je pensais la saga terminée avec ce troisième opus, mais quelle ne fut pas ma joie lorsque, en consultant le site de l’auteure, je me suis rendu compte que trois tomes supplémentaires sont prévus (le quatrième est annoncé pour 2015) ! Je me réjouis de retrouver cet univers poétique et rempli de tension qui me fait systématiquement tourner les pages les unes après les autres et passer un excellent moment dans le sud des États-Unis.

En conclusion, voici une nouvelle lecture plus que très plaisante, et je recommande chaleureusement cette série à tout qui apprécie les phénomènes paranormaux, le suspense, le fantastique avec une touche de romance complexe, car elle vaut vraiment le voyage !

Ma note :

Ce livre a été lu et chroniqué dans le cadre de mon partenariat avec le blog Book’n’love. Vous pouvez donc également retrouver ma chronique sur son blog.