Hello!
Ça fait un bail que je n’ai plus rien publié par ici… non pas que je ne lise plus, mais plutôt que je ne parviens plus à trouver le temps pour alimenter ce blog. Où sont les journées de 72 heures?
Quoi qu’il en soit, si je reviens, c’est pour vous parler de ma dernière lecture, le premier tome de Rulantica, publié chez Michel Lafon dans la collection jeunesse. Quand j’ai reçu ce livre, j’ai été épatée par la beauté de l’objet livre. Relié, avec une couverture cartonnée, un vernis sélectif sur certains détails, des dorures… et l’intérieur Des illustrations à tomber par terre, une mise en page et un graphisme travaillés, rien que pour ça il vaut le détour!
Autrice : Michaela Hanauer
Traductrice : Marie-Céline Trivier-Georg
Illustrateur : Helge Vogt
Éditions : Michel Lafon Jeunesse
Pages : 336 pages
Date de sortie : 10 septembre 2020
ISBN-13 : 978-2-7499-4397-8
Genre : fantastique
Public cible : Jeunesse
Langue de lecture : Français
Titre original : Rulantica – Die verborgene Insel
Résumé :
Je cache volontairement le résumé, que je trouve trop spoilant à mon goût – j’aurais en tout cas préféré en savoir moins sur ma lecture avant de l’entamer. Libre à vous de cliquer sur la balise spoiler pour le lire 😉
Caché derrière un impénétrable mur de brouillard, ce paradis insulaire est le repaire des créatures de la mer dont fait partie la jeune merrienne Aquina. Lorsque celle-ci apprend qu’elle a un frère jumeau dans le monde des humains, elle est prête à tout pour le retrouver et plonge tête la première dans l’inconnu.
Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle risque ainsi de s’attirer les foudres des dieux… qui menacent de faire disparaître Rulantica.
Chronique :
Comme mentionné plus haut, la première chose qui retient l’attention lorsque l’on prend ce livre en main, c’est la beauté de l’objet livre. Une vraie merveille! J’avoue être sensible à ce genre de détails, car j’aime une belle bibliothèque remplie de jolis livres. Superficiel, certes, mais j’assume! Quoi qu’il en soit, le travail graphique réalisé sur ce livre est impressionnant, et le travail de l’illustrateur Helge Vogt ne l’est pas moins. Ses illustrations viennent à merveille appuyer le texte. Et puis la mise en page, les cadres de certaines pages, l’effet papier parcheminé… j’ai au départ cru que mon livre avait pris l’eau, c’est dire si l’effet est réaliste! Je ne me lasse pas d’admirer ce bel objet.
Venons-en à l’histoire maintenant… J’ai eu l’eau à la bouche principalement pour le rappel mythologique. Je suis une grande fan de mythologie, qu’elle soit nordique, grecque ou romaine. C’est ici de mythologie nordique qu’il sera question. Je ne connaissais pas du tout ce mythe, et encore moins le parc d’attraction du même nom, mais j’avoue que cette lecture m’aura donné envie de les découvrir! Comme je le disais plus haut, le résumé en dévoile je trouve beaucoup sur l’intrigue, et j’ai par conséquent un petit goût de trop peu suite à cette lecture. J’en aurais voulu plus! Mais d’autre part, j’ai trouvé aussi que ma lecture manquait de rythme. C’est peut-être dû à mon propre rythme de lecture, car je manque de temps et je peinais assez bien à me replonger dans l’univers chaque fois que je reprenais le livre, et j’ai donc l’impression de ne jamais être complètement rentrée dans l’histoire. Mais avec d’autres livres je n’ai pas cette impression. Cela reste néanmoins une très chouette lecture, mais il m’a manqué ce petit je ne sais quoi pour qu’elle soit encore meilleure et se dévore.
Outre l’aspect mythologique, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver dans cette histoire un parallèle avec la petite sirène (version Disney, je connais trop peu l’originale que pour m’avancer sur ce point), qui ne fut pas pour me déplaire. J’ai apprécié suivre Aquina dans ses aventures, et mon personnage chouchou est sans contexte Snorri, l’adorable poulpe gourmand qui l’accompagne partout! Je le visualisais parfaitement en mode dessin animé dans ma tête 🙂 J’ai aussi adoré découvrir le monde sous-marin et la société merrienne et son organisation.
En bref, j’ai passé un bon moment avec ce roman, même si j’aurais préféré en savoir moins sur l’intrigue en le débutant et qu’il m’a manqué un petit plus pour qu’il soit vraiment une super lecture! Néanmoins, je ne doute pas qu’il plaira beaucoup au public cible (jeunes ados).